Fête aux langues de Wallonie

Mai 2020

En raison de l'épidémie "Covit-19", nous sommes dans l'obligation de reporter notre fête. Dès que nous aurons une nouvelle date, nous vous en ferons part.

Date: samedi 16 mai 2020
Lieu: Site du Bois du Cazier, Rue du Cazier, 80, 6001 Marcinelle
Infos: El Môjo dès Walons 071/643.123 ou info@el-mojo.be

Programme:
  • 10h00: Accueil et interprétation du poème polyglotte de Rose-Marie FRANÇOIS, Le Bois du Cazier, avec un accompagnement musical de Noémi TIERCET.

  • 10h30: Intervention du Bourgmestre de Charleroi Paul MAGNETTE.

  • 11h00: Table ronde "L’écriture dramatique en langues régionales", modératrice, Annie RAK.

  • 12h00: Présentation des enfants de Courcelles de leur CD en wallon

    • Proclamation des lauréats du concours de néologismes – noûmots – organisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB).

  • 12h15: Proclamation des résultats du concours de projets relatifs à l’enseignement des langues régionales soumis à la FWB et présentation des trois premiers lauréats.

  • 12h45: Intervention de personnalités politiques concernées par les nouvelles signatures de la charte "Ma commune dit OUI aux langues régionales".

  • 13h00: Repas et ouverture des stands des associations qui présenteront leurs dernières productions (livres, jeux, CD,...).

  • 14h30: exposé de l’argument de la pièce en picard de Roland THIBEAU, Ël vilâje insclumi, suivie d’une représentation de Èl vilâdje èdôrmu, l’adaptation de cette pièce en ouest-wallon.

    • Choeur parlé de George FAY El dûre voye par de jeunes acteurs wallons de la région.
      Pièce en un acte de Michel MEURÉE et Michel ROBERT Vauban 1693… Toudis li ! Evocation historique du pays de Charleroi.

  • 17h00: Fin des activités et clôture des stands des associations.
L’animation musicale est confiée aux Tchanteûs d’ducace interprétant des classiques de la chanson wallonne et au quatuor, À râse dè têre, qui joue des ârguèdènes traditionnelles.

Pour le repas de midi, qui sera organisé avec l’aide d’un traiteur, il est indispensable de réserver auprès de Èl Môjo dès Walons – tél : 071/643.123 ou courriel : info@el-mojo.be.

Un numéro de compte vous sera communiqué avec les informations à faire figurer dans la communication libre pour que votre réservation soit validée (choix entre 3 repas qui seront très prochainement publiés).



Table ronde
    Le théâtre est certainement le conservatoire privilégié de nos langues régionales. Si l’on veut encore entendre du picard ou du wallon, c’est certainement dans la salle de l’une de nos nombreuses « dramatiques » locales qu’il faut se rendre.
    Ce théâtre repose avant tout sur le bénévolat : la plupart de ceux qui s’y consacrent sont des amateurs dans le sens le plus élevé du terme. D’autre part, en raison des aires étroites dans lesquelles les langues régionales sont d’usage, c’est aussi un théâtre qui ne peut avoir qu’une emprise locale, voire régionale, au mieux. En outre, le public de ce même théâtre – qui est rarement le même que celui de son pendant en langue française – désire avant tout se distraire lorsqu’il assiste à un spectacle.
    Rappeler ces caractéristiques essentielles confine au truisme : mais, il ne faut en aucun cas les oublier et encore moins les occulter ou les ignorer.
    Le répertoire de ce théâtre dépend bien sûr de ces différentes spécificités et il constitue un problème depuis son apparition au cours du 19è siècle.
    Ce répertoire doit-il se composer majoritairement de pièces originales ou d’adaptations/traductions d’œuvres rédigées soit dans un parler "frère", soit en langue française voire en langue anglaise ? Depuis des décennies, le fléau de la balance s’incline tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre. Néanmoins, au vu des différents « calendriers » que nous proposent les troupes, il semble qu’à l’heure actuelle, il penche vers un répertoire où ces différentes adaptations/traductions sont majoritaires.
    Il n’est pas question ici de porter un jugement mais plutôt de se poser sereinement et objectivement ces quelques questions.
    Est-ce que nos langues régionales romanes sont à même de restituer l’esprit du vaudeville français ou encore l’humour d’une pièce policière anglaise ? Le problème est certainement moins aigu pour ce qui concerne des textes adaptés ou traduits d’une langue régionale de la même aire linguistique.
    Est-ce que les pièces originales sont aptes à satisfaire le public traditionnel évoqué ci-dessus ? On comprend que certaines troupes hésitent à monter ce qu’on appelait autrefois les pièces « fortes » qui recueillent un succès d’estime mais vident les salles.
    Est-ce que ces créations originales sont en nombre suffisants, sont-elles qualitativement satisfaisantes et suffisamment diffusées pour que les « dramatiques » puissent réaliser un choix plus aisé ?
    Ce sont là des questions qui se sont déjà posées par le passé : mais, elles demeurent toujours aussi pertinentes et elles méritent donc des échanges de vue des plus confraternels.

Le parking est gratuit et le site est bien fléché sur les différentes routes d’accès.

A bén râde tèrtous !

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